Jean-Christophe Capelli

Qui veut aller à Seattle ce week-end ?

L'idée, c'est de rassembler en un endroit les banquiers les plus innovants, de boire du café, de manger des pizzas et d'en profiter pour changer radicalement le monde de la banque et de la finance. Tout ça en 1 week-end (21-22 juillet 2007).

C'est ce qu'on appelle un BarCampBank, la version "banque" d'un BarCamp.

Le BarCampBank est un groupe de réflexion et d'action autour de l'innovation et des nouveaux modèles économiques dans le monde de la banque et de la finance. Une initiative française, oui madame, née en septembre 2006 lors du BarCampParis4.

On n'est pas peu fiers que les bonnes idées des 'tits français soient reprises par les américains. Car il y aura du beau monde, du très beau monde au BarCampBankSeattle.

La liste des participants est alléchante. Parmi les présents : le pape de la banque et des réseaux sociaux (Ed Terpening de la Wells Fargo); des représentants de la banque alternative Vancity; Ben Morales qui est le génial inspirateur de la Washington State Employees Credit Union. Et cerise sur le gateau,  Jason Knight qui représentera Wesabe, l'une des start-up américaine les plus hot dans le domaine de la finance personnelle (pour plus de start-up bancaires innovantes, suivez ce lien).

Il fait un temps magnifique en cette saison à Seattle, alors si vous êtes prêt à faire vous aussi le voyage : inscrivez-vous ici. Il ne reste plus que quelques places...

Acknowledgements : inspired from this Jim Bruene's post on his NetBanker's blog. Thanks for this funny post, Jim. I've tried to render your humour through this adapted french translation.

Des clients débités 2 fois...

A l'heure où sonne la fin des monopoles en France, la Française des jeux campe sur ses privilèges. Et commet des erreurs de débutant : elle a prélevé 2 fois la carte bancaire des joueurs en ligne.

C'est un ami qui m'a raconté sa mésaventure. Et il n'est pas le seul : TOUS les joueurs qui se sont servis de leur carte bancaire les 7 et 8 juillet pour créditer leur compte Française des jeux ont été prélevés 2 fois sur leur compte en banque... Lorsque mon ami s'est plaint au service client, on l'a pris de haut : "une telle erreur informatique est impossible, mon bon monsieur". Oui, mais impossible n'est pas Française (des jeux) !

Comme des milliers d'autres joueurs, mon ami a été victime d'un bug informatique du serveur de cartes bancaires à qui la Française des jeux sous-traite ses transactions.

Ceux qui ont fait une grosse mise et sont partis sereinement en vacances ont du souci à se faire : les intérêts débiteurs de leur découvert de 4 jours les attendent sagement à la banque, dès leur retour... (l'erreur n'a été réparée que le 11 juillet).

Prêt personnel pour les interdits bancaires ?

Interdit bancaire, fiché Banque de France, incrit au FICP (1), ..., autant de synonymes pour désigner une situation financière difficile. Vous êtes nombreux à commenter sur ce blog ou à m'écrire pour me faire part de situations personnelles délicates.

Beaucoup (trop) de foyers connaissent votre situation. Par manque de formation financière, par négligence, par tentation (souvent provoquée par des organismes de crédit peu regardants...), vous vous êtes retrouvés interdits bancaires. Pour en sortir (sauf à gagner au Loto), vous êtes quasiment obligés d'avoir recours au "rachat de prêts personnels" (que les banquiers appelle aussi "consolidation de crédits", "regroupement de prêts", "refinancement" ou encore "ré-échelonnement de dettes").

Le rachat de prêts personnels permet d'obtenir d'un coup une somme suffisante pour assurer le remboursement de vos anciennes dettes. Ainsi, vous allégez vos mensualités et augmentez votre pouvoir d'achat. En contrepartie, vous vous endettez auprès d'un nouvel organisme de crédit pour une période plus longue.

Il n'y a pas de miracle. Les banques qui proposent et mettent en place ces dossiers de refinancement sont des sociétés commerciales avant tout : même si vous réalisez une “recapitalisation confort” grâce à l'allègement mensuel réalisé, vous n'en restez pas moins... une personne très endettée.

(1) La Banque de France enregistre les mauvais payeurs sur le FICP (fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers). C'est un fichier sanction auxquels seules les banques ont accès... et ceux qui ont la malchance d'y être inscrits ! Pour en savoir plus sur le fonctionnement du FICP, la Banque de France a publié ce très pratique petit fascicule.

Le prêteur et sa femme

Le prêteur et sa femme (1514, musée du Louvre, Paris) par Quentin Metsys (Flandres, 1465-1530)

The situation of social lending in France

On n'est pas peu fiers.

P2P-Banking.com, le site qui fait (déjà) autorité en matière de P2PLending nous a passé commande d'un article décrivant la situation du prêt de particulier à particulier en France.

Aussitôt demandé, aussitôt fait, avec le prompt renfort de Frédéric Baud [EN], l'un de mes compères du BarCampBank [EN].

C'est en anglais et c'est par là [EN].

Enjoy !

La finance pour tous

Dans nos écoles françaises, la règle de 3 est plus souvent appliquée à des baignoires qui fuient qu'à des taux d'intérêt. Résultat : nos chères têtes blondes ne savent pas gérer leur argent (et leurs parents ne font pas mieux).

Alors saluons comme il se doit tous les efforts qui visent à aider nos concitoyens à gérer le budget de leur ménage. Pour le dire autrement : chacun doit apprendre à ne pas dépenser plus d'argent que ce qu'il gagne (ou gagnera)....

Pour (presque) tout savoir en un clic sur les questions que vous vous posez sur l'argent, un site Internet grand public, "Lafinancepourtous" a été lancé le 26 juin par l'Institut pour l'éducation financière du public (IEFP).

Sur le site, les internautes pourront trouver des informations pratiques et neutres (sans caractère commercial) en naviguant par thèmes (budget personnel, placements, retraites…) ou par profils (jeunes, actifs, seniors, enseignants, enfants,...).

Faciliter l’accès des jeunes à l’information financière apparaît d’autant plus important pour l’IEFP qu’une enquête CSA révèle la faible culture financière des 15-20 ans et leur soif de connaissance dans ce domaine. Et pour les adultes, ce n'est guère plus brillant.

Et vous ? Savez-vous gérer votre argent ?

L’Institut pour l’éducation financière du public (IEFP), organisme indépendant et collégial ne comprend que du beau monde : représentants d’organismes publics et privés (associations d’épargnants ou de consommateurs...), la presse, les établissements financiers, l’Education nationale, l’université, les syndicats. Fermez le ban.

Compte-rendu du BarCampParis12

"Un étrange phénomène tribal [...], un ramassis de compétences croisées, d'aspirations solidaires et d'idées radicales. Imaginez un club [de membres] new-age technos, fascinés par eBay et  Second Life, cherchant (entre autres projets) à créer des réseaux peer-to-peer pour échanger, tout simplement, de l'argent. [Cette] ambiance des réunions de copropriétaires intergalactiques, [venus pour] décrypter la novlangue blogosphérique ou bien [se demander] à quoi pourrait bien ressembler la banque du 3ème millénaire"... tout cela ça vous ne le vivrez qu'au BarCamp ! (source : Forum Bancaire).

Le BarCampParis12, une grande cuvée renouant avec la tradition ! On y a parlé "migrants et technologie", l'occasion pour moi d'échanger avec les participants autour du prêt communautaire. Les populations migrantes connaissent bien ce prêt traditionnel, de particulier à particulier. Le Hui des parents vietnamiens de Giao, l'Ekub en Ethiopie, le Consorcio au Brésil, en France, c'est...  : la Tontine !

Par ici la présentation en ligne :

Les autres compte-rendus de cette session sont disponible ici sur le blog du Groupe Reflect (contributeur : Florent Darrault) et là sur le blog de Nicolas Guillaume.

Prêt sans frontières

Peut-on se prêter de l'argent entre particuliers si l'on habite 2 pays différents ?

C'est la question que me pose Arnaud, fidèle lecteur de ce blog. Arnaud s'est lié d'amitié avec un habitant de Madagascar. Arnaud voudrait aider son ami à financer la construction d'une maison d'hôte à Antsirabe. Les banques malgaches imposent à notre entreprenant hôte des taux de 30 à 50% d'intérêt.  Arnaud trouve ces tarifs bancaires trop élevés et comme il a un peu d'argent de côté, il voudrait proposer à son ami un prêt à 10%. Tout le monde y gagnerait !

Oui, mais quel est le principal risque de cette opération ? C'est le risque dit -pudiquement- "de contrepartie", où pour le dire autrement : le risque de ne pas être remboursé. Et si notre ami malgache faisait de mauvaises affaires et ne remboursait pas son crédit ? Arnaud envisage d'être le seul prêteur. Pour limiter la casse éventuelle, il faudrait que plusieurs prêteurs financent notre entreprenant malgache et se répartissent le risque.

C'est exactement le principe de Kiva.

Mon honorable correspondant en Suisse, Eric Bugnon, utilise déjà cette plateforme de micro-crédit : il a prêté de l'argent à Alice Njoki, une jeune agricultrice kényane. Eric décrit très bien cette expérience réussie ici. Alice a été recommandée par une association locale : l'Ebony Foundation qui a validé la viabilité du projet d'Alice. Il y a plusieurs prêteurs, dont Eric, qui se répartissent le risque financier.

Pour le moment, tout va bien : Alice a déjà remboursé 25% de la somme empruntée ! Alors, si comme Arnaud et Eric, vous voulez aider au développement économique durable, rejoignez Kiva !

BarCampParis12 : la Tontine au pouvoir !

Le BarCampParis12 aura lieu ici (Fondation Maison des Sciences de l'Homme), le 23 juin 2007 de 10h00 à 19h30.

Le BarCamp, c'est quoi ? Tu connais pas ? Business Week en parle mieux que moi et c'est par là [EN].

Lors de ce BarCampParis12, les valeurs sociétales seront portées haut (ce qui nous changera des dérives mercantiles d'un Ziki [FR] au BarCampParis11) avec comme thème principal : "le migrant et les nouvelles technologies".

Les membres du BarCampBank y parleront de prêt entre particuliers, ce prêt communautaire que les populations migrantes connaissent bien. On l'appelle Ekub en Ethiopie, Lun-Hui en Chine, Consorcio au Brésil et de plein d'autres [EN] noms à travers le monde. En France, c'est... la Tontine, bien sur !

Inscriptions dans la limite de 100 places disponibles par ici. "First come, first served" [EN] comme on dit en famille chez Loïc Le Meur, autour du T-Bone dominical.

Homework : je recommande la lecture préalable de cet excellent rapport [FR] sur l'intégration économique des migrants et leur épargne.

Prix des Internautes pour les finances solidaires

 

Ensemble, aidons au développement de nouveaux circuit financiers, durables et solidaires !

Finansol met en place, du 4 au 24 juin, le "Prix des Internautes pour les finances solidaires". Ce prix a pour but de nous faire découvrir l’épargne solidaire et les différents projets que ces nouveaux circuits financiers ont permis d'aider.

Votez pour votre projet préféré parmi ceux proposés dans chacune des 4 catégories : vous ferez une bonne action et, cerise sur le gateau, vous serez  peut-être l'heureux gagnant d'un sympathique  « panier éthique » composé de différents lots (baskets et vêtements biologiques, chocolats équitables, ...).

Pour voter , c'est par ici.

P.S : J'ai voté pour "bébés en vadrouille", "la petite reine", "solidarité nouvelles face au chomage" et "l'école Atla". Le système de vote électronique est sympa, ça nous change des présidentielles et des législatives ! (enfin, pas tant que ça : l'agence de com' enchanteresse qui co-organise le concours est très proche de notre Président). Allez-y de ma part, c'est pour la bonne cause.

Crédit immobilier : l'illusion fiscale

Déduire les intérêts de ses emprunts immobiliers... Vieux fantasme fiscal dont rêvent encore nos concitoyens (après en avoir taté jusqu'en 1997), belle promesse électoraliste du candidat Sarkozy et... mesure totalement inefficace comme l'apprennent pourtant par coeur les étudiants en 1ère année de sciences économiques.

"Ces aides donnent l'illusion aux ménages d'être plus solvables et augmentent la demande de logement; mais compte tenu de la faible élasticité de l'offre de logement [...], cette demande supplémentaire nourrit les hausses de prix" rappelle l'économiste Thomas Piketty.

"L'enjeu est aujourd'hui d'inventer de nouveaux moyens d'actions ciblés permettant de relancer la construction de logements, en particulier pour les plus mal logés".

Alors pourquoi ce chèque inutile de 5 milliars d'euros, qui ne fera que subventionner le juteux marché des transactions immobilières qui n'a vraiment pas  besoin d'un coup de pouce ?

Actualisation au 7 juin : la mesure sera un crédit d'impôt qui bénéficiera à tous les propriétaires de leur résidence principale (et pas seulement aux primo-accédants). Le dispositif est plafonné à 20% des intérêts d'emprunt dans la limite de 1500 euros par an et par couple (750 euros pour un célibataire). Ce plafond sera "familialisé" : il augmente avec le nombre d'enfants au foyer (100 euros supplémentaires par personne à charge). La mesure sera valable durant les 5 premières années du prêt seulement.

Le prêt entre particuliers au 20 heures de TF1

Le crédit de particulier à particulier continue de gagner en respectabilité et en notoriété. Les media mainstream s'intéressent à l'essor [EN] du prêt par Internet. Le 20h [FR] (sujet à 14'45'') de TF1 du lundi 28 mai 2007 y a consacré un reportage présentant l'exemple du site hollandais Boober [NL Hollande]. Je vous avais présenté en mars dernier cette dynamique société qui vient d'être lancée aux Pays-Bas, sur les traces de l'anglais Zopa et de l'américain Prosper. J'avais publié cette note [FR] récapitulative.

Si le reportage de TF1 vous a laissé sur votre faim, vous trouverez plus d'informations ici-même [FR], sur ce blog. Bonne lecture !

Pour emprunter de particulier à particulier en France, il vous faudra attendre un peu. Men at work.

Source : TF1 (qui l'eut cru...). Reportage de François Mazure, un journaliste belge qui monte !

Anshe Chung, agent de change entre métavers

Le commerce de l'argent est l'un des plus anciens métiers de la planète. Rien d'étonnant à ce que le monde financier gagne petit à petit les métavers comme il a gagné l'autre monde.

Comptables sumériens enregistrant les têtes de bétail il y a 5000 ans. Changeurs de monnaie pour faire face à la prolifération des devises au Moyen-Âge. Banquiers lombards s'installant sur de simples bancs (d'où le mot "banquier", et oui). Activité de crédit tout d'abord prohibée par la religion puis tolérée. Première bourse des valeurs à Bruges. Toute l'histoire est là, toute l'Histoire.

J'évoquais ces sujets récemment avec Fred de Mai (certainement l'un des futurologues francophones les plus fiables en matière de métavers, puisqu'il s'agit de prendre l'exact contrepied de ses prédictions pour connaitre l'avenir).

Les avatars ont un réel besoin de change entre les différentes monnaies complémentaires qu'ils utilisent dans les métavers : changer l’or de Warcraft en Linden dollars de Second Life, par exemple. Contrairement à l'idée largement répandue, les avatars circulant dans les métavers ne sont pas des joueurs, ce sont des consommateurs. Derrière chaque avatar, il y a un humain qui aime parfois à verser dans l'utopie mais qui souvent attend les mêmes modèles et services qu' IRL.

Anshe Chung (oui, la 1ère "millionnaire" de Second Life) l'a bien compris puisqu'elle vient de lancer un nouveau venture. Elle annonce ouvrir dès le mois prochain une plateforme d’échanges financiers entre métavers baptisée Dreamland Stock Exchange (les modalités pratiques d'utilisation de ce nouveau service sont très bien résumées sur le blog de Wangxiang Tuxing). Dans un premier temps, les échanges monétaires ne seront possibles qu'entre Second Life et Entropia Universe.

Une saine concurrence attend Anshe Chung, notre entrepenante sino-allemande, puisque les services financiers sont déjà nombreux dans les métavers (se reporter à la série de billets publiés sur ce même blog et consacrés aux banques dans Second Life: 1er billet, 2ème billet, 3ème billet).

Ah, j'oublais ! Puisque l'Histoire se repète, la prochaine étape bancaire dans Second Life, c'est le prêt sur gage. Oui, le clou, le mont-de-piété, ma Tante, le Crédit Municipal. Si avez l'âme d'une Anshe Chung (ou plus prosaïquement si vous espérez devenir millionaire comme elle), lancez-vous ! Prévenez-moi avant, que je vous indique 2 ou 3 tuyaux...

[All web links reported in lang:fr , sorry dudes]

Le prêt de particulier à particulier pactise avec la Vierge

La semaine dernière, je faisais de la veille stratégique en compagnie de mon ami d'enfance NicolasMax [FR]. Comme à notre habitude, nous passions en revue notre liste des services bancaires disruptifs [EN] pour "sentir" l'évolution récente des plateformes de crédit de particulier à particulier.

Quelle ne fut pas notre surprise, au détour d'une page web du site de crédit en peer-to-peer CircleLending [EN], de voir apparaître le logo de Virgin Money [EN] (oui, oui, la marque chérie de Sir Richard Branson spécialisée dans les services financiers). Pas d'autres explications...

La nouvelle officielle est tombée le lendemain sur nos téléscripteurs : Virgin Group PLC, la compagnie anglaise de haut-vol du père Richard, vient de prendre une "part majoritaire" du capital de CircleLending (pimpante start-up sise à Waltham [EN], Massachusetts. Petite bourgade spécialisée, jusquà ce jour, dans l'horlogerie et qui n'avait pas du connaitre pareille agitation depuis la dernière "foire à la montre" locale).

Un évènement [EN] salué [EN] par les observateurs [EN] de la profession, un tantinet inquiète [EN] cependant.

Le prêt de particulier à particulier (sans intermédiaire bancaire, donc...) est en effet mal considéré par certains analystes du secteur qui y voit une simple niche du marché (au mieux) ou un concept de doux rêveurs (au pire).

Or, le fait qu'un grand nom comme Virgin s'intéresse au crédit P2P fait gagner le concept en respectabilité (savoureux quand on connait la personnalité iconoclaste de Sir Richard).

Et puis, "money talks" : le vénérable Sunday Times vient de désigner Virgin Money comme l'entreprise anglaise ayant connu la croissance [EN] la plus importante l'an passé. Des financiers anglais avisés, vous dit-on...

Le titre de cette note a été inspiré par Charles Liebert , que j'embrasse.

eBay ouvre une banque en Europe

PayPal (Groupe eBay) vient d'obtenir une licence de banque. Jean-Michel Billaut [FR] et les analystes du Gartner [FR] l'avaient prédit, c'est arrivé.

C'est la CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier) luxembourgeoise qui a pris cette décision historique. Dans un communiqué [FR], le gouvernement du Grand-Duché se réjouit de cette décision très innovante. Certes, certes me direz-vous, le Luxembourg, ce n'est pas la France.

Mais saviez-vous que lorsque que l'on obtient une license de ce type dans un pays européen, elle est également valable dans n'importe quel autre pays de la communauté ?

Pas mal pour PayPal, une entreprise qui a démarré il y a 100 mois dans un "garage californien", fulgurante ascension qui a fait l'objet d'une récente note [FR] sur ce blog.

Et pour tous ceux qui travaillent au développement de la finance de demain, c'est une brique de construction de plus pour bâtir tout plein de nouveaux business models très rigolos [EN] (pour les consommateurs et les entrepreneurs, pas forcément pour les banquiers).

Signalé par Colin Henderson[EN], via Finextra[EN] (as usual, Colin. Thx 4 ur watch !)